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"Face aux crises, une solution : la conversion écologique et sociale de notre société"

Billets / Tribunes

| Par Bruno REBELLE | Samedi 28 Avril 2012 à 19:43 | 1 commentaire

Oui, monsieur Sarkozy, j’assume. Je fais un vrai travail. Je me lève tôt, très souvent et fais de longue journée. Je suis entrepreneur, chef d’entreprise, et je crée des emplois. J’assume aussi, de bien gagner ma vie, et je suis fier, au titre de la solidarité républicaine de payer mes impôts et s’il le faut, d’en payer plus.


Moi, bobo avec un vrai travail...
Ecologiste, réaliste et motivé par l’engagement d’une transformation en profondeur de notre économie pour mieux prendre en compte les enjeux sociaux et la nécessaire protection de notre environnement, je défends avec détermination une solidarité active entre les différentes composantes de notre société. J’assume parfaitement d’être ce que vous appelez avec un certain dédain, un « bobo ». Vous ne serez donc pas surpris que j’aime aussi cette France métissée qu’est devenu notre pays. Je suis de ceux qui font le pari que cette mixité peut être source de performance et d’épanouissement collectif.

Aussi, monsieur Sarkozy, je ne supporte plus votre incitation permanente à la division, à la stigmatisation. Pourquoi donc opposer la France qui se lève tôt, à celle qui se couche tard ? Pourquoi opposer ceux que vous appelez les vrais travailleurs à ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un emploi et que vous qualifiez d’assistés ? Nous sommes fatigués de ces divisions que vous exacerbez. Oui, notre société souffre d’inégalités bien réelles. Mais ce sont bien les politiques de votre gouvernement qui ont aggravé ces inégalités. Vous n’avez eu de cesse, au cours des 5 ans, de votre mandat de démanteler l’éducation, la justice et les services sociaux. Et vous voudriez maintenant nous faire croire que tous les maux de notre société viendraient de ceux là même que vous avez mis en difficulté.

Il faut que cesse sans attendre cette diatribe insupportable. Nous devons reconstruire des relations pacifiées entre plus riches et moins aisés, entre plus éduqués et moins formés. Nous devons aussi reconnaître la complexité des enjeux auxquels nous sommes confrontés. Car ce sont les simplifications outrancières, dont vous êtes un des porteurs, qui combinés à la souffrance et la désillusion, font le lit des idées nauséabondes de l’extrême droite.

C’est ainsi, dans l’espoir d’une pacification durable des relations dans notre société, que le 6 mai prochain je voterai, sans aucune hésitation, pour François Hollande.

Bruno REBELLE

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